dimanche 28 février 2010

Interview Eldorado : Ryan Adams

En marge de notre dossier "Rock'n'roll, années 00", nous publions aujourd'hui une interview inédite de Ryan Adams.
D'autres surprises sont à venir...


En 2008, alors qu'il était sur le point d'arrêter la musique (il a, depuis, repris…), Ryan Adams s'entretenait longuement avec Sylvie Simmons. Voici ce qu'il avait à raconter au sujet de Heartbreaker

Vous dites que Heartbreaker est un disque très marquant dans votre carrière. Pour quelle raison ?
Après avoir passé pas mal de temps avec Whiskeytown, j'avais fini par me lasser. Il y avait des choses que je n’aimais plus. J’avais été vraiment très déçu par l’album Strangers Almanac. Principalement parce que nous avions perdu notre line-up original... Plus rien ne fonctionnait correctement et je nageais dans un terrible imbroglio financier. J’étais en pleine banqueroute. A l’époque où nous avons terminé Pneumonia, notre dernier album, je vivais à New-York. Le disque ne sortait toujours pas et notre label était sur le point de nous virer... En plus, ma relation avec ma copine commençait à battre de l’aile et je n’avais plus un rond pour payer notre loyer. Du coup, elle est partie et je me suis retrouvé complètement seul.

Comment vous êtes-vous retrouvé à Nashville pour enregistrer ce disque ?
A ce moment, j’ai rencontré un manager dont je tairai le nom et qui, très généreusement, m’a dit : “Ramène-toi à Nashville, je te trouverai un endroit où crécher et je t’avancerai du blé…” D'après lui, il y avait dans cette ville beaucoup de musiciens – dont Gillian Welch et David Rawlings – qui avaient très envie de travailler avec moi. Forcément, je n’ai pas hésité longtemps… De toute façon, aller là-bas était la seule chose à faire pour moi. Malheureusement, une fois sur place, j’ai vite déchanté. C’était vraiment spartiate... Je n’avais pas de voiture et j’habitais dans une maison complètement vide. J’étais la seule personne qui y vivait et, en plus, la maison était infestée d’araignées énormes et extrêmement venimeuses. Si l'une d'elles me piquait, je pouvais vraiment en crever ! Dieu merci, il y avait encore de l’électricité et de l’eau courante, mais c'était tout. J’avais placé une lampe dans un coin, je me planquais sous l’escalier et je dormais à même le sol, enroulé dans ma veste.

Comment s’est déroulé l’enregistrement ?
Dès qu'Ethan Johns est arrivé, notre entente a été parfaite. Le dernier Whiskeytown avait été mixé par Scott Litt et Chris Damey mais, déjà à l’époque, j'avais milité pour qu'on choisisse Ethan. J’adorais son travail. Ses mixes possèdent une telle pureté ! A cette époque, tout le monde succombait à Pro-Tool et tout semblait très propre, policé à l’extrême. Moi, je voulais retrouver le mystère des productions d’Ethan, ce son typique de vieille église. Lors des sessions de Heartbreaker, j’étais la plupart du temps seul avec lui au studio, dans la pièce qui avait été utilisée pour enregistrer Blonde On Blonde, il me semble… Nous prenions bien soin de ne rien rajouter dans le studio. Les lumières étaient crues et nous n’utilisions que du matériel analogique. Ethan faisait sa balance-son en plaçant dans l’espace des micros énormes et très anciens, directement branchés dans la console. De temps en temps, Gillian et David passaient jouer sur quelques titres, puis on voyait débarquer Emmylou (Harris)… C'était incroyable ! Pourtant, chaque soir, Ethan s’en allait et je me retrouvais obligé de retourner dans cette satanée maison hantée… Je passais donc mes soirées à écouter, sur un minuscule poste de radio, les formidables stations de Nashville qui diffusaient du Cole Porter et des ballades d’Otis Redding. Et, le lendemain, on repartait pour un tour…

Pourquoi avez-vous choisi d'ouvrir l’album sur une confrontation entre vous et David Rawlings au sujet de la compilation Suedehead de Morrissey ?
Oh, il s'agissait plus d'une discussion à bâton rompu que d'une vraie confrontation… D'ailleurs, si je me souviens bien, nous parlions surtout du titre “Hairdresser On Fire”… En fait, on se demandait si c’était sur le premier ou sur le second album. Mais Rawlings avait un album sur cassette où il y avait “Interesting Drugs” et tous les singles, une sorte de compilation… Du coup il était un peu perdu. Comme moi, Rawlings et Welch adoraient ces titres… Cette conversation a été saisie durant l’enregistrement de “To Be Young (Is To Be Sad, Is To Be High)”. On était en plein dans ce titre à la Dylan et c’était de la folie. Je n’ai jamais fini les textes de cette chanson, parce que David ne voulait pas arrêter le processus de création de ce morceau. Pour lui, les paroles devaient toujours évoluer. C’était très excitant parce que nous ne savions vraiment pas où nous allions. Nous n’avions que quelques points de repères, avec l’idée que tout devait changer en permanence.

Vous souvenez-vous de vos intentions pour ce premier disque ? Il y a souvent un enjeu important pour un musicien qui tente l’aventure solo…
Je n’avais aucune attente particulière. De toute façon, j’avais dans l’idée que ma carrière était définitivement terminée. Je pensais que j’allais désormais faire des disques modestes, me trouver un boulot stable et tourner un peu, de temps en temps. Et je ne sais pas comment c’est arrivé, mais tout s’est emballé très vite avec cet album. Le seul problème c’est que ce disque m’a mené à la signature avec Lost Highway, mais pour de mauvaises raisons. Et même si je ne cessais de leur dire qu’il y avait d’autres facettes de ma musique que je voulais explorer, eux s'entêtaient à me voir comme un grand espoir de la country contemporaine…


Retour en images sur cette période avec A Heartbreaker Road Trip ce documentaire en deux parties sur la tournée qui a suivi la sortie d'Heartbreaker :






Les vidéos du dimanche #16

Wilco attaque une grosse tournée mondiale par un passage chez Craig Ferguson sur CBS où ils ont interprété le rare One Wing de leur dernier album avec un Nels Cline en pleine forme :



L'album de Charlotte Gainsbourg produit par Beck sort aux Etats-Unis, la Française a donc fait une petite tournée promo américaine avec un stop à New York chez David Letterman pour y interpréter Trick Pony et un autre à Santa Monica dans les studios de KCRW où Beck l'attendait pour une session Morning Becomes Eclectic :

CHARLOTTE GAINSBOURG - "Trick Pony" from EJ on Vimeo.



De son côté, Beck continue l'exploration du OAR de Skip Spence pour son Record Club :

Beck - Grey / Afro

Record Club: Skip Spence "Grey/Afro" from Beck Hansen on Vimeo.

Grand retour de Miles Kurosky, l'ancien leader du groupe Beulah qui sortira son premier album solo le 9 mars prochain. En voici le premier single :

Miles Kurosky - Dog In The Burning Building

samedi 27 février 2010

Les posters du samedi #14 : spécial St Vincent

La tournée américaine actuelle d'Annie Clark inspire les graphistes !

Jay Ryan
DKNG

Dan Stiles

Ben Chlapek

The Small Stakes


Kevin Tong

Ken Taylor

Marq Spusta


The Silent Giants

Nate Duval

vendredi 26 février 2010

Pavement sur le pont

C'est lundi à Auckland en Nouvelle Zélande que débute la grande tournée de reformation de Pavement.

Sur son blog, Spiral Stairs raconte les derniers préparatifs :
"On a répété pendant deux bonnes semaines à Portland. Pour certains d'entre nous, c'était la première fois qu'on se retrouvait dans la même pièce depuis 10 ans. Je crois qu'on était tous un peu nerveux et donc un peu rouillés au départ, à part notre batteur qui lui avait bossé. Mais... au bout du compte, la plupart des 40 chansons qu'on a répétées sonnaient plutôt pas mal."

Steve West, la batteur qui bosse donc, a lui posté quelques vidéos sur sa chaîne Youtube où on entend le groupe répéter dans le fond :

reunion, earplugs

train reunion

gifts


Rappelons que cette tournée passera par le Zénith de Paris le 5 mai prochain !

mardi 23 février 2010

Les tops d'Eldorado


Retrouvez le top 100 des meilleurs albums des années 2000 dans le numéro 6 d'Eldorado ainsi qu'en sélection spéciale sur Amazon.fr.

Pour le top 2009 d'Eldorado, nous vous laissons jusqu'à la fin de la semaine pour nous soumettre vos votes et envoyer votre top 5 choisi parmi la liste ci dessous (en précisant Top 5 en objet !) à : cedric@eldoradomagazine.fr

N'oubliez pas d'inscrire vos nom, prénom et adresse dans l'e-mail, car il y aura des disques à gagner (par tirage au sort).

Merci !

- AKRON/FAMILY Set 'Em Wild, Set 'Em Free (Dead Oceans)
- BRENDAN BENSON My Old, Familiar Friend (V2)
- BONNIE 'PRINCE' BILLY Beware (Domino)
- ANDREW BIRD Noble Beast (Bella Union)
- GRAHAM COXON The Spinning Top (Transgressive)
- BE MY WEAPON March/2009 (Talitres)
- THE BLACK CROWES Before The Frost... Until The Freeze (Silver Arrow)
- BOSQUE BROWN Baby (Fargo)
- BILL CALLAHAN Sometimes I Wish We Were An Eagle (Drag City)
- JULIAN CASABLANCAS Phrazes For The Young (RCA)
- CLARE & THE REASONS Arrow (Fargo)
- CRYSTAL ANTLERS Tentacles (Touch And Go)
- DEER TICK Born On Flag Day (Partisan)
- ALELA DIANE To Be Still (Fargo)
- DINOSAUR JR. Farm (PIAS)
- THE DUTCHESS & THE DUKE Sunset/Sunrise (Hardly Art)
- BOB DYLAN Together Through Life (Columbia)
- EDWARD SHARPE & THE MAGNETIC ZEROS Up From Below (Rough Trade)
- EELS Hombre Lobo (Vagrant)
- THE FELICE BROTHERS Yonder Is The Clock (Team Love)
- FIRE ON FIRE The Orchid (Young God)
- THE FRUIT BATS The Ruminant Band (Sub Pop)
- LIAM HAYES & PLUSH Bright Penny (Broken Horse)
- CHRIS GARNEAU El Radio (Fargo)
- RICHARD HAWLEY Truelove's Gutter (Setanta)
- HEARTLESS BASTARDS The Mountain (Fat Possum)
- HEAVY TRASH Midnight Soul Serenade (Bronzerat)
- LEVON HELM Electric Mud (Vanguard)
- THE HORRORS Primary Colors (Beggars Banquet)
- THE HUNCHES Exit Dreams (In The Red)
- JEFFREY LEWIS & THE JUNKYARD 'Em Are I (Rough Trade)
- JASON LYTLE Yours Truly, The Commuter (Anti)
- MAGNOLIA ELECTRIC CO Josephine (Secretly Canadian)
- MEGAFAUN Gather, Form And Fly (Hometapes)
- THE MOONDOGGIES Don't Be A Stranger (Hardly Art)
- DANIEL MARTIN MOORE Stray Age (Sub Pop)
- JIM O'ROURKE The Visitor (Drag City)
- THE PAINS OF BEING PURE AT HEART The Pains Of Being Pure At Heart (Fortuna Pop)
- DOUG PAISLEY Doug Paisley (No Quarter)
- PAJO Scream With Me (Black Tent Press)
- ADAM PAYNE Organ (Holy Mountain)
- PHOSPHORESCENT To Willie (Dead Oceans)
- PISSED JEANS King Of Jeans (Sub Pop)
- DAVE RAWLINGS MACHINE A Friend Of A Friend (Acony)
- JAY REATARD Watch Me Fall (Matador)
- REIGNING SOUND Love & Curses (In The Red)
- SONIC YOUTH The Eternal (Matador)
- KURT VILE Childish Prodigy (Beggars Banquet)
- ST. VINCENT Actor (4AD)
- M. WARD Hold Time (Merge)
- The WARLOCKS The Mirror Explodes (Tee Pee)
- WILCO Wilco (Nonesuch)

lundi 22 février 2010

Johnny Cash : Ain't No Grave en écoute


Annoncée il y a un mois, la sortie d'American VI : Ain't No Grave est imminente.

Les chansons qui figurent sur ce sixième et dernier volume des American Recordings ont été enregistrées en mai 2003, moins de 4 mois avant la mort de Johnny Cash. Il venait de perdre sa femme, June Carter, et « enregistrer était devenu sa seule raison de vivre » selon Rick Rubin. « Tous les matins, en se levant, il appelait l’ingénieur du son pour lui dire si il était en forme pour venir enregistrer ». Les médecins avaient même demandé au producteur de veiller à ce que Cash ne travaille pas trop.


Johnny avait sans doute conscience que ces chansons ne paraitraient qu’après sa mort, mais Rick Rubin se souvient « qu’il n’y avait aucune peur ». « Je me souviens lui avoir parlé quelque chose comme une heure après le décès de June. Il était à l’hôpital, avec elle et m’a dit – Tu sais, j’ai vécu des choses affreusement douloureuses dans ma vie mais je n’ai jamais ressenti quelque chose comme maintenant. C’était terrible, je ne savais pas quoi dire. Il avait l’air si faible, si abattu, si angoissé, je ne l’avais jamais entendu comme cela. Je ne sais plus comment cela m’est venu mais j’ai demandé – Y’a-t-il un moyen pour que tu retrouves la foi ? Quand il a entendu ce mot, cela a déclenché quelque chose en lui, il m’a répondu de sa grosse voix – Ma foi est INEBRANLABLE. Et la conversation a changé après cela. Il avait une foi immense, il n’avait pas vraiment peur, il souffrait déjà tellement ; je crois qu’il avait accepté l’idée de la mort. »


La chanson Ain’t No Grave, qui donne son titre à l’album, nous donne l’impression d’entendre Cash depuis l’au-delà : “When I hear the trumpets sound / I’m gonna rise right out of the ground / Ain’t no grave can hold my body down”…


Elle est en écoute sur le site de Lost Highway.

mercredi 17 février 2010

The Living Sisters : supergroupe de filles

On l'a maintenant très bien compris, la mode est aux supergroupes.
Dernier en date : The Living Sisters, un supergroupe de filles... ou un groupe de superfilles.

Ces "soeurs" sont Eleni Mandell, Inara George (The Bird & The Bee et accesoirement fille de Lowell) et Becky Stark (Lavender Diamond).

Leur premier album ensemble paraitra le 30 mars sur le label Vanguard. Le projet est musicalement assez proche de l'album de She & Him de M. Ward et Zooey Deschanel dont les Sisters vont d'ailleurs assurer quelques premières parties en mars.

Pour juger sur pièces, trois morceaux sont en ligne sur leur myspace dont Double Knots que vous pouvez aussi télécharger ici.


The Living Sisters - Mountain Has Eyes - live @ Echoplex, L.A. 01/05/2010



The Living Sisters - Cradle - live @ Topanga - 24/05/2008



The Living Sisters - Don't Let The Sun Go Down - live @ Topanga - 24/05/2008




lundi 15 février 2010

Rappel : Votez pour l'album 2009 d'Eldorado

2009

Aidez-nous à désigner l'album de l'année 2009 en choisissant, parmi cette cinquantaine de recommandations d'Eldorado, les cinq (sans ordre) qui vous semblent les plus essentielles.

Envoyez-nous vos réponses par e-mail (objet : “Top 5 2009”), avant le 20 février 2010, à : cedric@eldoradomagazine.fr

N'oubliez pas d'inscrire vos nom, prénom et adresse dans l'e-mail, car il y aura des disques à gagner (par tirage au sort).

A vous de jouer, donc…

- AKRON/FAMILY Set 'Em Wild, Set 'Em Free (Dead Oceans)
- BRENDAN BENSON My Old, Familiar Friend (V2)
- BONNIE 'PRINCE' BILLY Beware (Domino)
- ANDREW BIRD Noble Beast (Bella Union)
- GRAHAM COXON The Spinning Top (Transgressive)
- BE MY WEAPON March/2009 (Talitres)
- THE BLACK CROWES Before The Frost... Until The Freeze (Silver Arrow)
- BOSQUE BROWN Baby (Fargo)
- BILL CALLAHAN Sometimes I Wish We Were An Eagle (Drag City)
- JULIAN CASABLANCAS Phrazes For The Young (RCA)
- CLARE & THE REASONS Arrow (Fargo)
- CRYSTAL ANTLERS Tentacles (Touch And Go)
- DEER TICK Born On Flag Day (Partisan)
- ALELA DIANE To Be Still (Fargo)
- DINOSAUR JR. Farm (PIAS)
- THE DUTCHESS & THE DUKE Sunset/Sunrise (Hardly Art)
- BOB DYLAN Together Through Life (Columbia)
- EDWARD SHARPE & THE MAGNETIC ZEROS Up From Below (Rough Trade)
- EELS Hombre Lobo (Vagrant)
- THE FELICE BROTHERS Yonder Is The Clock (Team Love)
- FIRE ON FIRE The Orchid (Young God)
- THE FRUIT BATS The Ruminant Band (Sub Pop)
- LIAM HAYES & PLUSH Bright Penny (Broken Horse)
- CHRIS GARNEAU El Radio (Fargo)
- RICHARD HAWLEY Truelove's Gutter (Setanta)
- HEARTLESS BASTARDS The Mountain (Fat Possum)
- HEAVY TRASH Midnight Soul Serenade (Bronzerat)
- LEVON HELM Electric Mud (Vanguard)
- THE HORRORS Primary Colors (Beggars Banquet)
- THE HUNCHES Exit Dreams (In The Red)
- JEFFREY LEWIS & THE JUNKYARD 'Em Are I (Rough Trade)
- JASON LYTLE Yours Truly, The Commuter (Anti)
- MAGNOLIA ELECTRIC CO Josephine (Secretly Canadian)
- MEGAFAUN Gather, Form And Fly (Hometapes)
- THE MOONDOGGIES Don't Be A Stranger (Hardly Art)
- DANIEL MARTIN MOORE Stray Age (Sub Pop)
- JIM O'ROURKE The Visitor (Drag City)
- THE PAINS OF BEING PURE AT HEART The Pains Of Being Pure At Heart (Fortuna Pop)
- DOUG PAISLEY Doug Paisley (No Quarter)
- PAJO Scream With Me (Black Tent Press)
- ADAM PAYNE Organ (Holy Mountain)
- PHOSPHORESCENT To Willie (Dead Oceans)
- PISSED JEANS King Of Jeans (Sub Pop)
- DAVE RAWLINGS MACHINE A Friend Of A Friend (Acony)
- JAY REATARD Watch Me Fall (Matador)
- REIGNING SOUND Love & Curses (In The Red)
- SONIC YOUTH The Eternal (Matador)
- KURT VILE Childish Prodigy (Beggars Banquet)
- ST. VINCENT Actor (4AD)
- M. WARD Hold Time (Merge)
- The WARLOCKS The Mirror Explodes (Tee Pee)
- WILCO Wilco (Nonesuch)

dimanche 14 février 2010

Les vidéos du dimanche #15

En ce jour de Saint Valentin, Joseph Arthur offre son amour à tous en publiant sur site Love Never Asks You To Lie, une chanson inédite et gratuite :



En pleine tournée américaine solo où l'on déjà rejoint sur scène au gré des étapes Peter Buck, Ben Harper ou encore Jeff Ament de Pearl Jam, Joseph Arthur s'est remis à peindre pendant ses shows :

Joseph Arthur - Cryin Like A Man @ Cactus Café, Austin - 5/2/2010



Lors de ce passage à Austin la semaine dernière, il a enregistré une petite session acoustique dans sa chambre au Austin Motel sur South Congress dont ce Motorcade interprété avec Jeff Klein :



De passage dans les studios de la radio new yorkaise WNYC, Ben Gibbard et Jay Farrar y ont présenté leur projet autour de Jack Kerouac et interprété deux titres en acoustique :

Ben Gibbard & Jay Farrar - These Roads Don't Move @ WNYC



Ben Gibbard & Jay Farrar - Big Sur @ WNYC



Le Record Club de la semaine est toujours consacré à Skip Spence, Beck et ses potes s'en prennent à Lawrence Of Euphoria :



Très belle vidéo, très beau concept et très belle voix avec ce Sparrow interprété par Ruby Kato Attwood pour Four In The Wild, une nouvelle session qui applique à la video le principe du 4 pistes. L'artiste est filmé(e) et enregistré(e) dans 4 endroits différents à Montréal dans les conditions de son exactes du lieu, le tout assemblé ensuite donne ce résultat :

ASTW Presents: Four In The Wild | Ruby Kato Attwood | Sparrow from A Story Told Well on Vimeo.

samedi 13 février 2010

Les posters du samedi #13



Brandon Heath


Doward Williams

Furturtle Printworks

Ken Taylor


Third Alert Designs

Ben Chlapek

The Small Stakes


Stephanie Limon


The Half And Half


jeudi 11 février 2010

Le numéro 6 arrive enfin !

En ce début d'année, Eldorado arrive très en retard, mais avec les bras plutôt chargés…
Un numéro de 132 pages !! Nouveauté : le sampler digital devient un vrai CD pour les abonnés , exclusivement.

Côté sommaire, ce numéro 6 est également très attractif…

- Midlake
Après le succès retentissant de "The Trials Of Van Occupanther", Midlake revient avec "The Courage Of Others", un album psyché-folk lorgnant du côté de Fairport Convention. Rencontre avec le plus anglais des groupes texans.

- “Rock'n'roll, années 00”
Dossier de quarante pages sur les 100 meilleurs albums, et les 30 rééditions les plus marquantes, des années 00.

- Wilco
Interview exclusive de Wilco sur la genèse de l'album "Yankee Hotel Foxtrot".

- Van Dyke Parks
Entretien rarissime avec l'une des figures les plus légendaires de la pop américaine. Un long portrait qui permet de croiser les Byrds, Phil Ochs, Brian Wilson, les pontes de la Warner, les héros méconnus de la musique calypso et d'autres noms plus surprenants encore…

- Os Mutantes
Retour sur l'épopée psychédélique des héros du mouvement tropicaliste. Sergio Dias évoque la dictature militaire, la révolution des esprits, les drogues, Rogerio Duprat, les Beatles, mai 68, etc.

- Elvis Presley
En janvier 1969, Elvis Presley rejoignait l'American Sound Studios du producteur Chips Moman pour y enregistrer "From Elvis In Memphis", un chef-d'œuvre de country-soul qui reste également comme le meilleur album de sa carrière. Témoin privilégié de ce moment d'histoire, le pianiste Bobby Wood raconte.

- Nicolai Dunger
Depuis le milieu des années 90, Nicolai Dunger construit une œuvre précieuse dont la richesse et la diversité restent malheureusement méconnue. La sortie française de son remarquable "Play" permet de revenir sur cette discographie aventureuse où le folk boisé du nord côtoie la pop moderne et le jazz expérimental

- Heavy Trash
Longtemps considéré comme un projet parallèle, le duo formé par Jon Spencer et Matt Verta-Ray affirme mieux que jamais son identité sur "Midnight Soul Serenade", son excellent troisième opus.

- Clare & The Reasons
Deuxième album enchanteur pour le collectif franco-américain. "Arrow" pétille d'intelligence et de légèreté et s'avère être l'un des meilleurs antidotes contre la morosité hivernale.

- Kings Of Convenience
Huit ans après "Quiet Is The New Loud", le duo norvégien n'a rien perdu de son élégance. Confessions d'un duo hors norme que le récent "Declaration Of Dependance" présente sous un jour subtilement résigné.

Egalement au sommaire de ce numéro : Bosque Brown, Air, les Fruit Bats, Ane Brun, Fairguson et Thousand.

mercredi 10 février 2010

Wilco reprend Neil Young


Après avoir repris Broken Arrow lors du tribute à Neil Young donné le 30 janvier au Convention Center de Los Angeles à l'occasion de la remise au Loner du trophée Musicares Person Of The Year, Wilco a remis le couvert hier au Arlene Schnitzer Concert Hall de Portland.
Ils se sont attaqués à la version originale de Buffalo Springfield avec l'intro de Mr Soul !

Wilco - Broken Arrow (Neil Young) - Portland 9/2/10 - filmé par un fan



Et si vous êtes fan de Wilco, le groupe propose sur son site deux concerts à télécharger gratuitement en échange d'un don pour aider les victimes du séisme en Haiti.

lundi 8 février 2010

The Hot Rats et leurs reprises rock passent par Paris

The Hot Rats est le side project classic rock de Gaz Coombes et Danny Goffey de Supergrass. Associés au producteur Nigel Godrich, ils se sont lancés dans l'enregistrement de leurs chansons rock favorites reprenant ainsi Bowie, Doors, Elvis Costello, Cure, Kinks, Gang Of Four, Pink Floyd, Roxy Music, Velvet Underground, Beatles et Sex Pistols, mais pas Frank Zappa (dont le deuxième album s'intitulait Hot Rats...).

Le duo s'offre cette récréation jubilatoire entre deux albums de Supergrass. Après une mini tournée des festivals cet été, le groupe vient de sortir un premier album (Turn Ons) et sera en concert demain soir à Paris au Point Ephémère.


The Hot Rats feat. Steve Jones - EMI (The Sex Pistols) - live @ Late Late Show with Craig Ferguson - 28/01/10



The Hot Rats - Drive My Car (The Beatles)



The Hot Rats - Can't Stand It (Velvet Underground)



The Hot Rats - Damaged Goods (Gang Of Four)



The Hot Rats - Interview pour Balcony TV

dimanche 7 février 2010

Les vidéos du dimanche #14

Il y a quelques semaines, David Rawlings a présenté son nouvel album sur la petite scène de Waterloo Records, l'emblématique magasin de disques d'Austin, accompagné par Gillian Welch et le reste de sa Dave Rawlings Machine :

Monkey & The Engineer



To Be Young...



Antony (sans ses Johnsons) a récemment repris le Here Comes The Sun de George Harrison dans les studios d'Abbey Road :



Le nouveau clip de Laura Veirs pour le morceau July Flame :



Le making of de ce morceau enregistré avec et par le producteur Tucker Martine :



Jimmy Fallon, ex du Saturday Night Live et présentateur du Late Night show sur CBS, a de nouveau endossé les habits de Neil Young. Après avoir repris le générique du Prince de Bel Air, il interprète cette fois Pants On The Ground, une chanson de Larry Platts, rappeur de 62 ans et candidat loufoque de la dernière édition de American Idol dont la prestation a fait le tour du web :



Parodie de la dernière session des Beatles vue par le Peter Serafinowicz Show sur la BBC 2 :


samedi 6 février 2010

Les posters du samedi #12

Kii Andrews

Olly Moss

Ken Taylor



Rhys Cooper


Hero Design Studio

DWITT

Doward Willliams

jeudi 4 février 2010

Edward Sharpe repris en Ouganda


En juillet dernier, notre chouchou Edward Sharpe et ses Zéros Magnétiques organisaient une soirée spéciale pour le lancement de leur album Up From Below dont les profits ont été reversés à une communautés de veuves de guerre en Ouganda afin de les aider à construire une ferme.

Après la première récolte, elles ont tenu à remercier le groupe en reprenant Home :

"Home" in Gulu from The Voice Project on Vimeo.



Le groupe a alors mixé ce choeur dans une nouvelle version du titre qu'elle a offert à l'association The Voice Project qui soutient les femmes du nord de l'Ouganda.
Cette version est à télécharger ici.

Home, la version originale :

lundi 1 février 2010

Freeeeeebiiiird !

Le licenciement inattendu de Conan O'Brien, le présentateur du Tonight Show sur NBC, a fait la une de tous les médias américains depuis deux semaines.
Viré pour cause d'audience insuffisante, O'Brien présentait vendredi dernier sa dernière émission. Pour clôturer l'aventure, il s'est frotté avec l'orchestre de son émission emmené par Max Weinberg (Bruce Springsteen) au mythique Freebird.
Pour cela il a reçu le renfort de Will Ferrel, Beck, Ben Harper et Billy Gibbons !

Freebird (Lynyrd Skynyrd)